Caserne dans Desranleau: à l'écoute de la population
Évelyne Beaudin et Vicky Langlois évalueront tous les scénarios concernant la nouvelle caserne de Fleurimont et tiendront de véritables consultations sur le sujet. Le projet de plus de 3 millions de dollars était prévu pour 2022 au lieu du terrain de baseball des enfants au coin de Galvin et Galt dans le parc Desranleau.
« Les gens de Fleurimont ne devraient pas avoir à choisir entre leur parc et une caserne. Encore une fois, on nous sort des arguments de coûts pour empiéter sur un espace public et ce, sans réflexion à long terme », a déclaré d’emblée Mme Beaudin. « C’est dommage, parce que ce genre de situation survient essentiellement parce que la Ville n’a pas su contenir l’étalement urbain. Je le répète : l’étalement urbain, ce n’est pas seulement mauvais pour l’environnement, ça l’est également pour nos finances publiques. Je souhaite avoir l’assurance qu’on a étudié en détails tous les scénarios et qu’on a véritablement consulté la population avant d’aller de l’avant avec le projet de nouvelle caserne. »
« Les gens de Fleurimont ne devraient pas avoir à choisir entre leur parc et une caserne. Encore une fois, on nous sort des arguments de coûts pour empiéter sur un espace public et ce, sans réflexion à long terme »
Vicky Langlois, candidate au poste de conseillère pour le district de Desranleau a expliqué que ce projet de caserne ne passe pas la rampe dans la population. « Ce parc est utilisé tous les jours par l’école, que ce soit pour les récréations, les pauses du dîner et les cours d’éducation physique. Ironiquement, on fait même notre exercice d’incendie dans ce parc. Les jeunes jouent ici constamment. Et là, on leur dit essentiellement d’aller jouer ailleurs. Comment peut-on encore, à la Ville de Sherbrooke, enlever des parcs aux citoyens et citoyennes, et ce, sans consulter les gens concernés? J’aurais cru que la Ville aurait appris de la saga du terrain synthétique au parc Central. Je ne comprends pas… et la population ne comprend pas non plus », a renchérit la candidate. Les deux collègues prévoient d’étudier tous les scénarios dès leur arrivée en poste. « Sans jeu de mot, il n’y a pas le feu. Pour un projet de cette envergure, prenons le temps de bien faire les choses », ont conclu les candidates.
Une pétition demandant de revoir l’emplacement prévu pour la caserne est présentement en ligne et peut être signé par toute personne se sentant interpellée par le sujet!